Pour la création d’une entreprise, les investisseurs peuvent avoir le droit à une aide, et ils peuvent tout autant être assistés et soutenus dans leur cursus d’entreprenariat. Il existe plusieurs organismes qui apportent cette aide, dont Pôle Emploi, ce dernier demeure le plus important et sans équivoque, il exerce un rôle crucial en mettant à la disposition des porteurs de projet du financement. Mais il ne se limite pas à cela seulement, il accompagne aussi les demandeurs d’emploi en leur donnant des explications et des recommandations.
Qui peut profiter de l’aide de Pôle Emploi ?
Pour pouvoir profiter de l’aide de Pôle Emploi, il est important de respecter des conditions qui peuvent se différencier au dépend de la nature de l’aide fournie, et il est important de savoir qu’il n’y a pas un groupe de personnes qui n’ouvre pas le droit de bénéficier de cette aide.
Par ailleurs, les conditions qui peuvent être imposées aux porteurs de projet, sont prédéfinies en fonction de l’importance des aides de Pôle Emploi, qui peuvent s’expliquer de par l’assise nationale, de plus que leurs correspondances à des droits acquis, chose qui peut les rendre plus réels, et finalement obtenables.
En sus, il est primordial de savoir que Pôle Emploi, n’est pas mis en place pour limiter les aides, en les attribuant à un nombre minimum d’adhérents, mais leurs services consistent en l’attribution des aides aux personnes qui en ont le droit.
Tout entrepreneur doit mettre à jour les informations sur sa situation avec un agent Pôle Emploi avant de lancer son projet, car ceci peut éventuellement, permettre d’être informé des aides dont il a droit selon sa situation, évaluer le montant, et pour finir, choisir ce qui convient davantage à sa situation.
En quoi consistent les aides de pôle emploi, pour les créateurs d’entreprise ?
Une inscription au Pôle Emploi, peut donner le droit à l’entrepreneur, de bénéficier des aides qui sont différentes l’une de l’autre, voici les listes des dispositifs :
- L’ACRE (Aide à la Création et la Reprise de l’Entreprise) Ex-ACCRE ;
- L’ARE (Aide de Retour à l’Emploi) ;
- L’ ARCE (Aide à la Reprise et la Création d’Entreprise).
L’ACRE est une aide qui offre le droit aux entrepreneurs de réduire quelques cotisations sociales, sous condition que cela ne concerne pas les cotisations pour la contribution à la formation, la retraite complémentaire, la CURPS, comme il peut profiter aussi d’un encadrement pour son projet.
Il faut comprendre que cette exonération peut avoir lieu la 1ère année de l’exercice, contrairement aux petites entreprises, qui peuvent avoir le droit à 3 ans, mais avec un programme dégressif.
Pour ce qui est de la 2ème option, le maintien des ARE est une aide donnée par Pôle Emploi, sous certaines conditions, quand les demandeurs d’emploi créent ou reprennent des entreprises durant la période où ils sont sans emploi.
Et finalement pour l’ACRE, cette aide est pour les porteurs de projet indemnisables par Pôle Emploi et qui ont le droit de garder les ARE leur permettant également un versement de 45 % de la somme totale des allocations des sans emploi. Cette aide est perçue en deux fois avec un intervalle de 6 mois.
Le choix entre maintien de l’ARE et l’ARCE
Afin de bien faire votre choix, celui-ci devra être analysé attentivement et pourra être discuté avec un professionnel si cela s’avère nécessaire.
Pour commencer, il est important de savoir que le fait de verser une somme sous forme de capital ne vous permet pas d’être une personne statuée en tant que demandeur d’emploi. Et en effectuant une comparaison des aides cumulées, l’ARE est plus intéressant que l’ARCE. En effet, en maintenant l’ARE, il est crucial de bien étudier la forme juridique ainsi que le régime fiscal de l’entreprise, du surcroît, en versant un capital, vous avez le droit d’avoir un gage sans impacter le versement, ce qui est différent au maintien de l’ARE, et dans ce cas aussi, vous avez le droit à 50% du reliquat de l’ARE depuis le début de l’activité, si votre rendement est faible, un versement de capital vous donne le droit d’obtenir ¼ du reliquat de l’ARE.