La crise sanitaire et les confinements successifs ont poussé de nombreuses entreprises à adopter en urgence une politique télétravail qui a été plus ou moins bien ressentie par les salariés. Pour certains, le domicile trop exiguë, la difficulté de concilier vie professionnelle et espace familial et les problèmes de fiabilité de la connexion Internet ont mis les nerfs à rudes épreuves.
Pour accélérer l’émergence du co-working et permettre à tout un chacun de bénéficier d’une logistique de qualité professionnelle non loin de leur lieu de résidence, des personnalités ont signé une tribune parue dans le JDD pour mettre en place un chèque bureau pour financer l’occupation de ces structures.
Zoom sur cette initiative qui pourrait devenir l’un des thèmes abordés lors des prochaines élections présidentielles.
Rompre l’isolement et favoriser la dynamisation de certains territoires
Parmi les personnalités qui ont signé cette tribune, on retrouve plusieurs députés, sénateurs, des acteurs du monde économique et même d’anciens ministres comme Myriam El Khomri. L’idée de ce chèque bureau et de l’accélération au passage du co-working est avant tout de rompre avec cet isolement et de stimuler les employés en quête de lien social.
C’est aussi un moyen de favoriser l’émergence d’une véritable vie économique autour de ces espaces notamment dans les villes moyennes et dynamiser les centres villes, les commerces et les restaurants durement frappés par la crise sanitaire.
Un geste à la fois économique et écologique
Le chèque cadeau dont la mise en place doit tenir compte du financement, du volontariat des entreprises et employés mais aussi de la réalité du terrain (certains pans du territoire français ne sont pas encore équipés d’espaces de co-working), vise avant tout à relancer le dynamisme économique et à mieux équilibré le développement et l’aménagement du territoire français.
C’est aussi un moyen de limiter l’emprunte carbone en limitant les trajets domicile – lieu de travail où l’écrasante majorité des français utilisent leur véhicule personnel faute de transports en commun efficaces.